Vous le savez on aime le Street Art, mais le VRAI ! Le problème c'est que certains ont voulu surfer sur la tendance pour se faire de l'argent sur notre dos :(... Enfin plutôt sur le dos de nos parents car l'histoire remonte aux début des nineties.
L'artiste New Yorkais John Perello a graffé dans les rues et sur des toiles sous le pseudo de JonOne. Fondateur du Crew 156, respecté par tous les artistes du milieu, JonOne était l'un des street artist les plus en vogue de la scène parisienne qui est devenu son terrain de prédilection dès 1987. Ses toiles se vendent entre 2600€ et 20 000€, bref, c'est un artiste "bankable".
Et c'est d'ailleurs pour cela qu'un petit malin a voulu tenter sa chance pour se faire un peu d'argent de poche. Warren Levy, collectionneur d'art, s'est donc pendant une année associé à un graffeur pour créer et vendre de faux JonOne de 2010 à 2011. Jusqu'à présent, 23 "Faux" ont été retrouvés pour un préjudice s'élevant à quelques 230 000€. Le pire dans tout ça? C'est que les faux, tellement bien réussis, ont été exposés comme des vrais dans des dizaines de galeries et musées du monde entier.
Evidemment le principal intéressé s'est rendu compte de la supercherie et a attaqué Warren Levy et le verdict sera rendu le 7 janvier prochain. On espère que, comme dans tous les contes de fées, ça se terminera bien, que le méchant paiera pour ce qu'il a fait et que le gentil aura plein d'argent pour réparer les bêtises du méchant.
Moralité de cette histoire: le Street Art est un domaine artistique presque comme les autres qui connait des hauts et des bas. Mais ce que JonOne en attaquant veut démontrer ici, c'est surtout "le manque de sérieux de certains professionnels du milieu de l'art contemporain et responsabiliser les acheteurs". Là est toute la différence.
Sur ces belles paroles, on attend le 7 pour voir le dénouement et en attendant Streetez bien !
S.I.
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